n°241 L'amandier en fleurs (1947)Pierre Bonnard

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kART d'identité Œuvre  : L'amandier en fleurs Artiste : Pierre Bonnard  Année : 1947 Technique : Huile sur toile Epoque : Contemporaine Mouvement : Postimpressionnisme Lieu : Musée d'Orsay (Paris) / Centre George Pompidou (Paris)

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Voici la toute dernière œuvre de Pierre Bonnard, peinte sur son lit de mort. Le tableau est resté inachevé en raison de la mort du peintre en 1947. L’œuvre a été commencée l’année précédente et représente l’amandier fleurissant devant sa chambre, au Cannet. « A chaque printemps, il (l’amandier) me force à le peindre. » disait-il. Pierre Bonnard travailla sur ce tableau jusqu’à son décès et ne cessera de le perfectionner en y ajoutant toujours plus de bleu, toujours plus de fleurs.

Car Pierre Bonnard est un peintre plutôt perfectionniste. Il considérait qu’un tableau n’était jamais fini. Il allait même jusqu’à se rendre dans les musées où ses tableaux étaient exposés, muni de ses pinceaux et d’une boîte de couleurs, pour les rectifier, y apporter quelques retouches, rectifier une nuance de vert sur un feuillage, tout cela à l’abri des regards du gardien. 
Il n’hésitait pas à se présenter chez ses acheteurs pour proposer quelques améliorations à ses tableaux ! Il pouvait retoucher ses toiles jusqu’à plus de cent fois, lui donnant au passage une réputation de peintre indécis. Cette manie de retoucher sans cesse ses toiles donnera même naissance à un mot : bonnardiser.

Même à la veille de sa mort, travaillant sur l’Amandier en fleurs, il demandera même à son neveu Charles Terrasse de rectifier, avec du jaune, le vert en bas à gauche. Celui-ci s'exécutera, effaçant au passage une partie de la signature du peintre. 

L'amandier dans la peinture de Bonnard a une signification tout à fait particulière.  Un lien très profond unissait Bonnard à son jardin qu'il considérait comme un Paradis et comme le prolongement de son atelier.  L’amandier est l’arbre du renouveau.  On connaît d’ailleurs sept versions de cet amandier de la villa du Bosquet. Certains historiens de l’art voient même dans ces amandiers, des autoportraits du peintre lui-même. 

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