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mardi 19 février 2019

n°242
Le magasin de Ben (1958)
Ben



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kART d'identité

Œuvre : Le magasin de Ben
Artiste : Ben 
Année : 1958
Technique : Installation et assemblage de matériaux divers
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Postmodernisme
Lieu : Centre Georges Pompidou (Paris)


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L’écriture  de Ben est célèbre dans le monde entier. Elles apparaissent aujourd'hui sur un nombre incalculable de produits dérivés si bien que son écriture est reconnaissable très facilement. Ben, de son vrai nom Benjamin Vautier, était un artiste très singulier. Il considérait que « Tout est art », un tableau, une personne, ou un simple objet du quotidien. C’est pour cela qu’il signait tout et n’importe quoi tout comme un peintre signe ses tableaux. Il ira même jusqu’à s’exposer lui-même en sculpture vivante. Il "signe" les couleurs, les tableaux des autres, l'horizon et même Dieu en personne. "Je ne pouvais plus rien jeter, une allumette était aussi belle que la Joconde (...) J'ai tout cloué", a-t-il raconté.


En 1958, il ouvre un magasin de disques à Nice au 32 rue Tondutti de l’Escarène. Il s’agit d’une toute petite échoppe de 15m² avec au centre un escalier qui donne sur une petite mezzanine. A la manière d’un brocanteur, il achète et revend et revend des disques, des appareils photos et d’autres objets d’occasion.
Petit à petit le magasin lui-même devient une œuvre d’art à part entière où vont s’accumuler des objets, des pancartes et ainsi le transformer en sculpture géante en perpétuelle évolution. Pendant plus de 15 ans, Ben ne cesse de transformer et d’agrandir le Magasin.

La boutique est alors appelée « Laboratoire 32 » puis « Galerie Ben doute de tout ». Elle devient un lieu de rencontres et de discussions entre artistes mais aussi un lieu d’expositions. Mais le Magasin devient surtout le point de ralliement des artistes du mouvement Fluxus, un mouvement d’art contemporain qui réunit toutes les formes d’art, s’éloignant des codes et utilisant l’humour comme forme d’expression. « La vie est l’œuvre d’art, l’œuvre d’art est la vie » caractérise l’esprit de ce mouvement.

Le magasin sera démonté en 1972 et sera confié dans son ensemble au Musée d'Art Moderne de Paris  où il sera réaménagé par l’artiste lui-même. Au total, plus de 270 éléments dont 140 objets souvent de récupération composent Le Magasin. L’œuvre fut entièrement restauré en 2017 avec l’aide de l’artiste, par huit salariés pendant presque un an !



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mercredi 17 septembre 2014

n°037
Transparence (1974)
Jean-Marie Granier



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Oeuvre : Transparence
Artiste : Jean-Marie Granier 
Année : 1974
Technique : Burin sur cuivre
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Postmodernisme
Lieu : Centre d'Art Jean Marie Granier (Lasalle)


En savoir +
Lorsqu’il rentre dans la célèbre école des Beaux-Arts en 1946, Jean-Marie Granier décide de s’inscrire au cours de gravure alors qu’il rêvait de devenir dessinateur !
Le rêve de tout étudiant aux Beaux-Arts est de gagner le prestigieux Prix de Rome qui permet aux vainqueurs une formation d’artiste exceptionnelle en Italie. Mais le règlement est clair ! Les graveurs doivent présenter une œuvre gravée au burin, sur une plaque en cuivre.
Cette technique est très difficile et comme beaucoup d’étudiants, Jean-Marie Granier en est incapable. Il va donc proposer une eau-forte, technique plus simple qui consiste à utiliser un mordant (un acide puissant) sur une plaque en cuivre.

Granier va alors produire de nombreuses gravures sur le thème de la Tauromachie (un sport qui consiste à défier un taureau). Maintenant qu’il maîtrise parfaitement la technique de l’eau-forte, Granier décide de créer de nouvelles œuvres, en reprenant le burin. C’est un échec ! Ce n’est qu’au bout de deux longues années, et de nombreux essais, qu'il obtiendra ses premières gravures au burin.

Jean-Marie Granier pensait qu’un artiste de décrivait pas le monde mais qu’il l’écrivait.
En 1974, Granier produit de nombreuses gravures au burin, dont « Transparence » qui fait partie d'une suite de 24 burins sur cuivre intitulée "Cévennes", en hommage à cette région de France qu’il aime tant.
Ces 24 gravures sont toutes en noir et blanc. Pour lui, le noir et le blanc sont suffisants pour mettre en valeur la lumière et le mouvement de ces œuvres. Il ne faut oublier qu’à l’origine, Granier est dessinateur ! Il disait lui-même « J’ai choisi le dessin, c'est-à-dire le noir et le blanc ». Ainsi, il voulait montrer qu’un dessin en noir et blanc n’est pas forcément triste et froid.




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dimanche 17 août 2014

n°007
La pyramide du Louvre (1988)
Ieoh Ming Pei



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Oeuvre : La pyramide du Louvre
Artiste : Ieoh Ming Pei 
Année : 1988
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Postmodernisme
Lieu : Musée du Louvre (Paris)



En savoir +
Le 26 septembre 1981, le président de la République François Mitterrand annonce que le musée du Louvre allait s'installer dans la totalité du palais. Emile Biasini, responsable du projet, fait appel à l’architecte chinois Ieoh Ming Pei qui lui proposa un plan qui envisageait d’utiliser la cour Napoléon III comme nouvelle entrée centrale du musée du Louvre.

La pyramide  a été entièrement construite en métal, s'élève à 21,64 mètres sur une base carrée de 35,42 mètres de côté. Elle est la première grande construction à avoir été réalisée en verre feuilleté.

Une pyramide dans la cour Napoléon avait déjà été proposée pour les célébrations de la Révolution française en 1809 afin de rendre hommage à l’empereur Napoléon.

La construction de la pyramide a soulevé de nombreuses polémiques. Nombreux sont ceux qui trouvent que cet édifice futuriste ne correspond pas à l’architecture classique du Louvre. A l’époque, le président de la République avait même été surnommé « Mitteramsès » !

Cette grande pyramide n'est pas seule au Louvre car il y en a cinq au total, les 4 autres étant la pyramide inversée et les 3 mini-pyramides entourant la pyramide principale bordée de bassins d'eau triangulaires.

Il est régulièrement prétendu que le nombre de plaques en verre de la Pyramide se porte à exactement 666, le « nombre de la Bête », souvent associé au diable. Cette légende date des années 1980, quand la brochure officielle publiée durant la construction cite effectivement ce chiffre. Le chiffre 666 est alors repris par des journaux divers. Toutefois, la direction du musée du Louvre affirme que la pyramide complète compte un total de 673 plaques vitrées (603 losanges et 70 triangles).



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