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Dans les années 1920, Vassily Kandinsky a été l’un des premiers peintres à créer des toiles abstraites. Il est généralement considéré comme étant l’auteur de la première œuvre non figurative de l’histoire de l’art moderne. Excusez du peu !
Kandinsky avait pourtant démarré son carrière d’artiste peintre par des tableaux figuratifs sur lesquels on admire des portraits ainsi que des paysages déjà très colorés. Mais petit à petit, sa passion pour les couleurs l’a poussé à ne peindre que des œuvres abstraites.
Les traits, les couleurs, les formes suffisent d'après lui à émouvoir et il n'est pas nécessaire qu'une toile représente quoi que ce soit. Ainsi, il peint en assemblant des combinaisons de formes très géométriques et de couleurs. "Les couleurs sont ce dont on se souvient le mieux" écrivait le peintre.
Cette nouvelle manière de peindre a créé une véritable tempête dans le monde de l’art. Un tel scandale que le peintre fut considéré comme un « fou incurable » par la critique !
Ce n’est qu’après la Première Guerre Mondiale que ses toiles deviendront autant géométriques.
En 1925, il peint ce tableau, qu’il nomme simplement Jaune-Rouge-Bleu et qui deviendra son œuvre la plus connue.
Pour la première fois, Kandinsky associe de nombreux éléments très différents : des formes géométriques, des formes libres, des formes en mouvement, deséléments immobiles... Les couleurs dégradés se mêlent avec des aplats (des couleurs uniformes). Sans qu’on sache si ce fut volontaire ou non, plusieurs formes nous autorisent à imaginer un visage ou un damier. Tout cela semble bien complexe ! Le peintre semble ne respecter aucune règle et avoir une liberté totale dans cette toile mais la construction du tableau a été pourtant très réfléchie :
Tous les éléments du tableau (les lignes noires, les damiers, les cercles…) s’articulent avec trois formes principales : un rectangle vertical jaune, une croix rouge légèrement inclinée et un grand cercle bleu foncé (d’où le titre de l’œuvre).
En fait, par ce tableau, Kandinsky a souhaité illustrer et mettre en pratique la fameuse « théorie des couleurs » de Johann Wolfgang Von Goethe. En 1810, Goethe fut le premier à s’intéresser scientifiquement à la couleur. Il observe par exemple comment les yeux perçoivent les couleurs.
Pour lui, la couleur est un mélange de lumière et d'ombre. Le jaune serait « tout proche de la lumière » alors que le bleu serait « tout proche de l’ombre ». Si on intensifie du jaune ou du bleu, on obtiendrait la troisième couleur primaire ; le rouge.
Pour Kandinsky, si les couleurs ne sont que lumières et ombres, elles ont une incidence sur la manière dont on les perçoit. Pour le peintre, les couleurs et les formes détermineraient des impressions particulières, des sensations ou des sentiments différents : le bleu est sombre donc froid et mystérieux. Il s’oppose au jaune qui est chaud et agressif. Le vert est plutôt paisible tandis que le rouge est très passionné etc…
Kandinsky était très spirituel et pensait que la peinture agissait directement sur les sens et sur l’émotion. L’œuvre est donc composée de deux parties qui s’opposent pour former un équilibre :
- les trois couleurs primaires sont présentes : le jaune (chaud et lumineux) à gauche s’oppose avec le bleu (sombre et froid) à droite. Un peu comme si il y avait le jour (le Soleil) et la nuit (La Lune)
- les lignes géométriques fines immobiles à gauche s’opposent aux formes libres épaisses et en mouvement à droite
Que l’on aime l’œuvre ou non, qu’on la comprenne ou non, Kandinsky réussit toujours à nous embarquer dans son univers. Le peintre disait d’ailleurs « Créer une œuvre c’est créer un monde. ». C’est réussi !
Kandinsky avait pourtant démarré son carrière d’artiste peintre par des tableaux figuratifs sur lesquels on admire des portraits ainsi que des paysages déjà très colorés. Mais petit à petit, sa passion pour les couleurs l’a poussé à ne peindre que des œuvres abstraites.
Les traits, les couleurs, les formes suffisent d'après lui à émouvoir et il n'est pas nécessaire qu'une toile représente quoi que ce soit. Ainsi, il peint en assemblant des combinaisons de formes très géométriques et de couleurs. "Les couleurs sont ce dont on se souvient le mieux" écrivait le peintre.
Cette nouvelle manière de peindre a créé une véritable tempête dans le monde de l’art. Un tel scandale que le peintre fut considéré comme un « fou incurable » par la critique !
Ce n’est qu’après la Première Guerre Mondiale que ses toiles deviendront autant géométriques.
En 1925, il peint ce tableau, qu’il nomme simplement Jaune-Rouge-Bleu et qui deviendra son œuvre la plus connue.
Pour la première fois, Kandinsky associe de nombreux éléments très différents : des formes géométriques, des formes libres, des formes en mouvement, deséléments immobiles... Les couleurs dégradés se mêlent avec des aplats (des couleurs uniformes). Sans qu’on sache si ce fut volontaire ou non, plusieurs formes nous autorisent à imaginer un visage ou un damier. Tout cela semble bien complexe ! Le peintre semble ne respecter aucune règle et avoir une liberté totale dans cette toile mais la construction du tableau a été pourtant très réfléchie :
Tous les éléments du tableau (les lignes noires, les damiers, les cercles…) s’articulent avec trois formes principales : un rectangle vertical jaune, une croix rouge légèrement inclinée et un grand cercle bleu foncé (d’où le titre de l’œuvre).
En fait, par ce tableau, Kandinsky a souhaité illustrer et mettre en pratique la fameuse « théorie des couleurs » de Johann Wolfgang Von Goethe. En 1810, Goethe fut le premier à s’intéresser scientifiquement à la couleur. Il observe par exemple comment les yeux perçoivent les couleurs.
Pour lui, la couleur est un mélange de lumière et d'ombre. Le jaune serait « tout proche de la lumière » alors que le bleu serait « tout proche de l’ombre ». Si on intensifie du jaune ou du bleu, on obtiendrait la troisième couleur primaire ; le rouge.
Pour Kandinsky, si les couleurs ne sont que lumières et ombres, elles ont une incidence sur la manière dont on les perçoit. Pour le peintre, les couleurs et les formes détermineraient des impressions particulières, des sensations ou des sentiments différents : le bleu est sombre donc froid et mystérieux. Il s’oppose au jaune qui est chaud et agressif. Le vert est plutôt paisible tandis que le rouge est très passionné etc…
Kandinsky était très spirituel et pensait que la peinture agissait directement sur les sens et sur l’émotion. L’œuvre est donc composée de deux parties qui s’opposent pour former un équilibre :
- les trois couleurs primaires sont présentes : le jaune (chaud et lumineux) à gauche s’oppose avec le bleu (sombre et froid) à droite. Un peu comme si il y avait le jour (le Soleil) et la nuit (La Lune)
- les lignes géométriques fines immobiles à gauche s’opposent aux formes libres épaisses et en mouvement à droite
Que l’on aime l’œuvre ou non, qu’on la comprenne ou non, Kandinsky réussit toujours à nous embarquer dans son univers. Le peintre disait d’ailleurs « Créer une œuvre c’est créer un monde. ». C’est réussi !
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