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Au XVIIème siècle, durant la Renaissance, les hommes s’intéressent au fonctionnement du corps humain mais les connaissances en médecine moderne sont encore presque inexistantes. En effet, l’Eglise interdisait la dissection et l’observation de cadavres humains qui permettait pourtant aux médecins de faire de grands progrès notamment dans la connaissance de l’anatomie.
Pour soigner les malades, on se repose encore sur des théories élaborées durant l'Antiquité. On pratique des saignées, des lavements et des régimes qui avaient souvent pour conséquence d’affaiblir encore plus les malades. Quant à la chirurgie, elle était pratiquée par des coiffeurs et barbiers, sans aucune règle d’hygiène bien sûr !
Cette peinture, du peintre flamand Adriaen Van Ostade, reprend ce thème de la médecine. En effet, L’analyse représente un médecin en train d’examiner un flacon … d’urine !
Dans la peinture hollandaise du XVIIème, l’examen d’un flacon d’urines servait à représenter les médecins, souvent de manière satirique, en les assimilant à des charlatans. A l'époque, on se méfiait des médecins, beaucoup d'entre eux vendaient des élixirs et des potions soi-disant miraculeux pour s’enrichir. On distinguait même les bons et les mauvais médecins en fonction de leur costume plus ou moins fantaisiste. Le personnage du tableau est donc caricatural afin qu’il soit bien identifié.
Dans cette toile, le regard sérieux et concentré du personnage, son costume noir et son chapeau montrent le sérieux de ce médecin. Le tapis oriental et ses vêtements nous indiquent qu’il vit de manière aisée. Beaucoup pensent qu’il s’agissait d’un portrait du médecin du peintre. C’est un bon scientifique, il a préalablement consulté son herbier, resté ouvert sur la table. Assis à sa table de travail, l’homme soulève une fiole d’urine devant ses yeux pour l'examiner à la lumière du jour. Il s’apprête à écrire les conclusions de son analyse sur une feuille encore blanche.
Au XVIIème siècle, la peinture était essentiellement religieuse, ou s’inspirait de la mythologie grecque, Renaissance oblige. Van Ostade avait lui fait le choix de peindre des scènes de genre de la vie paysanne, à la manière de Bruegel l'Ancien un siècle plus tôt. Il peint des écoliers, des paysans, des commerçants ou simplement des groupes de fumeurs. Sa peinture est un véritable témoignage de cette époque.
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Pour soigner les malades, on se repose encore sur des théories élaborées durant l'Antiquité. On pratique des saignées, des lavements et des régimes qui avaient souvent pour conséquence d’affaiblir encore plus les malades. Quant à la chirurgie, elle était pratiquée par des coiffeurs et barbiers, sans aucune règle d’hygiène bien sûr !
Cette peinture, du peintre flamand Adriaen Van Ostade, reprend ce thème de la médecine. En effet, L’analyse représente un médecin en train d’examiner un flacon … d’urine !
Dans la peinture hollandaise du XVIIème, l’examen d’un flacon d’urines servait à représenter les médecins, souvent de manière satirique, en les assimilant à des charlatans. A l'époque, on se méfiait des médecins, beaucoup d'entre eux vendaient des élixirs et des potions soi-disant miraculeux pour s’enrichir. On distinguait même les bons et les mauvais médecins en fonction de leur costume plus ou moins fantaisiste. Le personnage du tableau est donc caricatural afin qu’il soit bien identifié.
Dans cette toile, le regard sérieux et concentré du personnage, son costume noir et son chapeau montrent le sérieux de ce médecin. Le tapis oriental et ses vêtements nous indiquent qu’il vit de manière aisée. Beaucoup pensent qu’il s’agissait d’un portrait du médecin du peintre. C’est un bon scientifique, il a préalablement consulté son herbier, resté ouvert sur la table. Assis à sa table de travail, l’homme soulève une fiole d’urine devant ses yeux pour l'examiner à la lumière du jour. Il s’apprête à écrire les conclusions de son analyse sur une feuille encore blanche.
Au XVIIème siècle, la peinture était essentiellement religieuse, ou s’inspirait de la mythologie grecque, Renaissance oblige. Van Ostade avait lui fait le choix de peindre des scènes de genre de la vie paysanne, à la manière de Bruegel l'Ancien un siècle plus tôt. Il peint des écoliers, des paysans, des commerçants ou simplement des groupes de fumeurs. Sa peinture est un véritable témoignage de cette époque.
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