vendredi 1 mars 2019

n°249
Jeune fille en vert (1927)
Tamara de Lempicka



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kART d'identité

Œuvre :Jeune fille en vert
Artiste : Tamara de Lempicka
Année : 1927
Technique : Huile sur contreplaqué
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Art Deco
Lieu : Centre George Pompidou (Paris)



En savoir +
Les tableaux de Tamara de Lempicka sont facilement reconnaissables. Les couleurs sont pétillantes,  les courbes géométriques qui rappellent le cubisme, les jeux de lumière et bien sûr les sujets de ses tableaux. Ce sont souvent des jeunes femmes séduisantes et sensuelles des milieux mondains parisiens. Ses œuvres évoquent et reflètent le style et la mode des années folles de l'entre-deux-guerres, dans les années 1920.
Cette manière de peindre qu’on appelle aujourd’hui l’Art Déco, est très nouvelle à l'époque. Tamara de Lempicka voulait absolument se démarquer des autres artistes peintres  "Parmi une centaine de peintures que vous pouvez reconnaître, le but était: ne pas copier, de créer un nouveau style, des couleurs claires et lumineuses et de retrouver l’élégance de mes modèles".

La jeune fille en vert, que l’on connaît aussi sous le nom de Jeune fille aux gants,  en est l’exemple idéal. Elle montre une belle jeune femme très élégante vêtue d'une robe verte fragile, de gants blancs et d'un grand chapeau blanc. Sa pose et ses vêtements nous font penser à une actrice de cinéma. Le vent souffle sur son visage. Elle tient même son chapeau pour ne pas qui s’envole. La robe verte qu’elle porte est très près du corps et laisse apparaître la poitrine et le nombril de la jeune femme. Quelle provocation pour l'époque!
On ne sait pas qui a posé pour ce tableau, mais Tamara de Lempicka avait l’habitude de demander à des modèles et des mannequins voire à des amies, de poser pour elle.

Cette manière de représenter les femmes, sensuelles et libres, voire des femmes de pouvoir, est très moderne pour les années 1920. Tamara de Lempicka était une artiste peintre qu’on qualifierait aujourd’hui de très féministe.
L'intention de Lempicka d'exprimer la sensualité est clairement visible dans la plupart de ses travaux.  La sensualité sans faille de ce tableau n'a pas dissuadé le Comité des acquisitions du Musée du Luxembourg de l'acheter au prix de 8 000 francs au Salon des indépendants de 1923. Elle disait souvent "Je veux qu'au milieu de cent autres, on remarque une de mes œuvres au premier coup d'œil." Aucun doute, pari réussi !



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