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Lorsqu’il s’installe à paris, Juan Gris se lie d’amitié avec Pablo Picasso qu’il admire. Il va d’ailleurs peindre le portrait de celui-ci et deviendra à cette occasion le premier peintre, autre que Picasso, à réaliser une peinture cubiste, cette technique artistique étonnante qui consiste à peindre en formes géométriques.
Picasso deviendra le modèle, le maître de Gris. Ce dernier va s’installer dès 1907 au Bateau-Lavoir, un grand atelier où il peut peindre, dont les fenêtres s’ouvrent sur la place Ravignan, à Paris.
C’est justement ce que montre ce tableau, Nature morte devant une fenêtre ouverte, place Ravignan. L’artiste peint ce qu’il voit de son atelier vers l’extérieur. La dominante bleue du tableau suggère que la scène se passe la nuit.
Le tableau montre un ensemble d’objets : coupe ou compotier, bouteille de vin (Médoc), carafe, verre, journal, posés sur une table devant une fenêtre ouverte. À gauche, le vantail de la fenêtre et un rideau sont nettement visibles, et on distingue les tentures en contre-jour à l’intérieur de la pièce. À l’arrière-plan, vus par la fenêtre : deux arbres, une rampe et un réverbère devant le mur d’un immeuble aux volets alternativement ouverts, fermés, entrouverts.
Ce tableau est une nature morte, comme le suggère son titre, c'est à dire un tableau privé de toute présence humaine. Mais c'est une nature morte un peu particulière.
On y retrouve des éléments « traditionnels » des natures mortes du XXe siècle : Verre, bouteille, compotier, journal, pipe, paquet de tabac, guitare… qui renvoient au mode de vie du peintre. Les formes y sont géométriques et fragmentées, il y a plusieurs points de vue, et l’œuvre ne respecte pas les principes de la perspective, c'est-à-dire les trois dimensions. Ce tableau ne donne pas une image immédiate du monde comme dans un miroir.
Il s’agit bel et bien d’une œuvre cubiste.
Ce qui attire en revanche notre attention c’est l’espace extérieur. Cette fois, pas de formes géométriques fragmentées. La perspective est respectée ainsi que le changement d’échelle dû à l’éloignement.
De nombreux tableaux représentant l’intérieur d’une pièce montrant des fenêtres auxquelles on y aperçoit de loin le paysage extérieur. Mais dans ce tableau, l’extérieur est tout aussi important que l’intérieur. De plus, Juan Gris a donc mélangé deux techniques de peinture différentes, une pour l’intérieur et l’autre pour l’extérieur, une innovation à l’époque.
Picasso deviendra le modèle, le maître de Gris. Ce dernier va s’installer dès 1907 au Bateau-Lavoir, un grand atelier où il peut peindre, dont les fenêtres s’ouvrent sur la place Ravignan, à Paris.
C’est justement ce que montre ce tableau, Nature morte devant une fenêtre ouverte, place Ravignan. L’artiste peint ce qu’il voit de son atelier vers l’extérieur. La dominante bleue du tableau suggère que la scène se passe la nuit.
Le tableau montre un ensemble d’objets : coupe ou compotier, bouteille de vin (Médoc), carafe, verre, journal, posés sur une table devant une fenêtre ouverte. À gauche, le vantail de la fenêtre et un rideau sont nettement visibles, et on distingue les tentures en contre-jour à l’intérieur de la pièce. À l’arrière-plan, vus par la fenêtre : deux arbres, une rampe et un réverbère devant le mur d’un immeuble aux volets alternativement ouverts, fermés, entrouverts.
Ce tableau est une nature morte, comme le suggère son titre, c'est à dire un tableau privé de toute présence humaine. Mais c'est une nature morte un peu particulière.
On y retrouve des éléments « traditionnels » des natures mortes du XXe siècle : Verre, bouteille, compotier, journal, pipe, paquet de tabac, guitare… qui renvoient au mode de vie du peintre. Les formes y sont géométriques et fragmentées, il y a plusieurs points de vue, et l’œuvre ne respecte pas les principes de la perspective, c'est-à-dire les trois dimensions. Ce tableau ne donne pas une image immédiate du monde comme dans un miroir.
Il s’agit bel et bien d’une œuvre cubiste.
Ce qui attire en revanche notre attention c’est l’espace extérieur. Cette fois, pas de formes géométriques fragmentées. La perspective est respectée ainsi que le changement d’échelle dû à l’éloignement.
De nombreux tableaux représentant l’intérieur d’une pièce montrant des fenêtres auxquelles on y aperçoit de loin le paysage extérieur. Mais dans ce tableau, l’extérieur est tout aussi important que l’intérieur. De plus, Juan Gris a donc mélangé deux techniques de peinture différentes, une pour l’intérieur et l’autre pour l’extérieur, une innovation à l’époque.
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