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On sait très peu de choses sur Hendrick Ter Brugghen. Certainement né en 1588 à la Haye, dans une famille protestante, il s'installe à Utrecht en 1615, après un long séjour en Italie. Il se révèle rapidement le plus doué des peintres travaillant dans cette ville.
A cette époque, il découvre les talents d’un autre peintre, Le Caravage, peintre qu’il admire et qui va l’influencer dans ses toiles. Ter Brugghen, qui jusque-là peignait des tableaux d’histoire, se lança dans une longue série de tableaux représentant des scènes de genre, c’est à dire des toiles mettant en scène la vie quotidienne. Chez Ter Brugghen, elles montrent souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps.
C’est le cas de ce Joueur de luth. Tournant le dos au spectateur, un musicien est représenté de trois-quarts, jouant du luth et chantant sur un fond neutre. Son visage porte un léger collier de barbe et une moustache plus fournie. Il est vêtu d’un lourd manteau brun d’où émerge la manche rayée et bouffante de sa chemise. Son large béret est agrémenté d’une grande plume rousse et blanche.
On sait aujourd’hui qu’il existe plusieurs versions de ce tableau (ce qui laisse penser que l’artiste fit au préalable un dessin préparatoire).
Durant de nombreuses années, on n’était pas sûr de l’identité de l’artiste qui l’avait peint. En effet, Ter Brugghen n’a pas signé son tableau ! Enfin… en apparence, car une radiographie de l’œuvre a permis de révéler la présence d’une signature « sous » la dernière couche de peinture.
Un des aspects intéressant du tableau est le jeu de lumière qui le compose. Ter Brugghen installe son modèle dans une pièce dont les murs sont de couleur sombre. Pourtant le personnage semble éclairé par une lumière. Cette technique s’appelle le clair-obscur. Ter Brugghen utilise ce jeu de lumière pour mettre en valeur le personnage, ce qui n’est pas facile puisqu’il est presque dos au spectateur.
En fait, c’est un profil perdu, c'est-à-dire que le visage se voit à peine, caché par l’arrière de la tête.
Cette disposition est assez surprenante pour l’époque. On suppose qu’un deuxième tableau accompagnait celui-ci, représentant une chanteuse. Le Joueur de luth ne serait alors que la moitié d’une œuvre plus monumentale. On imagine le personnage tourné vers cette chanteuse, séduit par sa beauté.
A cette époque, il découvre les talents d’un autre peintre, Le Caravage, peintre qu’il admire et qui va l’influencer dans ses toiles. Ter Brugghen, qui jusque-là peignait des tableaux d’histoire, se lança dans une longue série de tableaux représentant des scènes de genre, c’est à dire des toiles mettant en scène la vie quotidienne. Chez Ter Brugghen, elles montrent souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps.
C’est le cas de ce Joueur de luth. Tournant le dos au spectateur, un musicien est représenté de trois-quarts, jouant du luth et chantant sur un fond neutre. Son visage porte un léger collier de barbe et une moustache plus fournie. Il est vêtu d’un lourd manteau brun d’où émerge la manche rayée et bouffante de sa chemise. Son large béret est agrémenté d’une grande plume rousse et blanche.
On sait aujourd’hui qu’il existe plusieurs versions de ce tableau (ce qui laisse penser que l’artiste fit au préalable un dessin préparatoire).
Durant de nombreuses années, on n’était pas sûr de l’identité de l’artiste qui l’avait peint. En effet, Ter Brugghen n’a pas signé son tableau ! Enfin… en apparence, car une radiographie de l’œuvre a permis de révéler la présence d’une signature « sous » la dernière couche de peinture.
Un des aspects intéressant du tableau est le jeu de lumière qui le compose. Ter Brugghen installe son modèle dans une pièce dont les murs sont de couleur sombre. Pourtant le personnage semble éclairé par une lumière. Cette technique s’appelle le clair-obscur. Ter Brugghen utilise ce jeu de lumière pour mettre en valeur le personnage, ce qui n’est pas facile puisqu’il est presque dos au spectateur.
En fait, c’est un profil perdu, c'est-à-dire que le visage se voit à peine, caché par l’arrière de la tête.
Cette disposition est assez surprenante pour l’époque. On suppose qu’un deuxième tableau accompagnait celui-ci, représentant une chanteuse. Le Joueur de luth ne serait alors que la moitié d’une œuvre plus monumentale. On imagine le personnage tourné vers cette chanteuse, séduit par sa beauté.
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