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La Vénus de Milo est une célèbre sculpture grecque qui représenterait Aphrodite (Vénus pour les Romains), la déesse de la beauté et de l’amour.
Pendant longtemps, les spécialistes ont cru qu’il s’agissait d’une œuvre du célèbre Praxitèle mais une inscription sur le socle montre qu'elle pourrait être l'œuvre d'Alexandre d'Antioche.
La statue a été découverte en 1820 sur l'île de Milos, une île de la mer Égée, faisant alors partie de l'Empire ottoman. Alors qu’il était à la recherche de pierres pour bâtir un mur autour de son champ, un paysan nommé Yorgos Kentrotas découvrit la statue par hasard. Un élève officier de marine français, Olivier Voutier, assiste à la découverte. Passionné par l'archéologie, il incite le paysan à continuer de creuser. Apparaissent alors la partie inférieure de la statue et quelques fragments appartenant de toute évidence à la statue, comme le nœud du chignon. Le bras droit et l’avant-bras gauche sont manquants.
Conscients de l’importance de cette découverte, de nombreuses personnes se battent pour acheter la statue. Finalement, la statue est achetée par le marquis de Rivière pour l’offrir au roi Louis XVIII le 1er mars 1821, qui en fait aussitôt don au musée du Louvre.
La statue, déjà très abîmée, a souffert pendant le voyage. Elle est confiée au restaurateur du Musée, Bernard Lange. A cette époque, quand une œuvre était abîmée ou incomplète, il était obligatoire pour le restaurateur de recréer les parties manquantes. Mais contre toute attente, il est finalement décidé de la présenter dans l'état où elle a été trouvée. Les seules restaurations sont celles du nez, des lèvres, d’un orteil.
La Vénus de Milo est constituée de deux blocs en marbre de Paros qui se rejoignent au milieu du bourrelet de l'himation (le vêtement drapé que porte Aphrodite). Il ne s'agit pas du résultat d'un accident, mais d'un procédé volontaire dont le but était de faciliter le transport des statues. Les bras et les jambes ont été travaillés séparément et reliés aux blocs par des scellements verticaux . La déesse était parée de bijoux en métal dont il ne reste que les trous de fixation : un bracelet, des boucles d’oreilles et un bandeau dans les cheveux.
Les bras de la statue n’ont jamais été retrouvés. Beaucoup ont tenté de résoudre le mystère de son attitude. Aussi a-t-elle été imaginée dans les attitudes les plus variées : appuyée contre un pilier, accoudée à l’épaule d’Arès ou tenant divers attributs. Portait-elle un arc ? une amphore ? un miroir? Personne ne peut le dire! De plus, il n’y a aucune certitude qu’il s’agisse bien de Vénus, la déesse de la beauté. Le mystère reste entier !
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Une belle découverte grâce au blog de Joséphine. Les cartes sont commandées... Un grand merci pour le partage.
RépondreSupprimerBon dimanche !
Merci beaucoup Margot pour ce commentaire et pour la commande! Faites moi signe quand vos cartes seront arrivées! Cordialement
SupprimerBonjour, sait-on quelque chose sur Alexandre d’Antioche ?
RépondreSupprimerSinon super blog avec beaucoup d’info ��
Bonjour, merci pour vos gentils mots. Malheureusement, peu d'infos que son créateur. D'ailleurs, est-ce bien son oeuvre? On ne peut même pas l'affirmer!
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