En savoir +
Entre le XIXe siècle et le milieu de XXe siècle, les archéologues sont passionnés par l’Antiquité. Nous sommes à l’époque des grandes découvertes égyptiennes. Aussi, il était courant à l’époque de profaner les tombeaux que l’on découvrait.
De 1928-1935, l'Institut oriental de Chicago (Etats-Unis) a effectué des excavations (c'est-à-dire creuser dans un terrain pour y découvrir quelque chose) sur le site de Khorsabad dans le nord de l'Irak. Appelé Dur-Sharrukin ("forteresse de Sargon") dans les temps anciens, cette capitale a été construit par le roi Sargon II (721-705 av JC) et abandonné peu de temps après sa mort. C’est alors que l’équipe découvre une gigantesque sculpture mesurant plus de 4 mètres de haut sur quatre mètres de large sur une épaisseur d'un mètre : le Lamassu.
Dans la mythologie mésopotamienne, le Lamassu (ou šēdu) est une créature légendaire possédant une tête d'homme, des oreilles de taureau, un corps de lion et des ailes d'aigle. Ils gardaient les temples (généralement par deux) et tuaient tous ceux qui s’en approchaient, à l’exception les hommes purement bons ou totalement mauvais. Pour protéger les maisons, le Lamassu étaient gravés dans des tablettes d'argile, qui ont ensuite été enterrés sous le seuil de la porte. A l'entrée des villes, ils ont été sculptés dans la taille colossale, et placés par deux, un de chaque côté de la porte de la ville.
En 717 av. J-C, Sargon II, roi du royaume d’Assyrie (aujourd’hui en Irak) ordonna la construction d'un nouveau palais pour sa nouvelle cité.
Le Lamassu que nous vous présentons aujourd’hui gardait l'entrée de la salle du trône du roi.
Le corps est celui d'un lion marchant à pas lents : l'animal est doté de cinq pattes au lieu de quatre, ce qui lui a permis de représenter deux allures : au repos, lorsque l'on regarde la sculpture de face et au pas, lorsque l'on regarde l'œuvre de profil.
Télécharger et imprimez la fiche repère :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire