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François Ier est l'un des rois de France les plus brillants de la dynastie des Valois qui règne en France depuis le XIVe siècle. Il monte sur le trône en 1515 et règne jusqu’en 1547.
Dans l’histoire de France, François Ier se distingue particulièrement par sa passion pour les arts. Son nom est associé à l’apparition en France de la Renaissance, un mouvement culturel et artistique originaire d’Italie qui repose principalement sur la redécouverte et l’étude de l’Antiquité gréco-romaine. François Ier invite à sa cour des artistes italiens de premier plan tels que Léonard de Vinci.
Ce portrait du roi par Jean Clouet est, tout comme son sujet, très moderne pour l’époque. En effet, bien que le roi soit richement vêtu à l'italienne, il ne porte pas les attributs de sa fonction royale - ni couronne, ni sceptre.
François Ier est ici coiffé d’un simple béret orné d’une plume d’autruche et de bijoux. En arrière-plan, sur la tapisserie, on peut relever la présence de symboles royaux comme la couronne et la fleur de lys.
Autre nouveauté de l’époque le roi n’est pas représenté de profil. Jean Clouet représente François Ier de face, ou plutôt de trois-quarts, regardant noblement le spectateur. La tête, à peine idéalisée, représentée avec une grande précision, est peinte d'après ce dessin préparatoire de Clouet.
Le roi porte le collier de l’ordre de Saint-Michel, dont il est le grand maître. La main droite du roi serre un gant tandis que la main gauche est posée sur le pommeau de son épée. François 1er nous rappelle ainsi qu’il est un souverain conquérant. Il a été fait chevalier par Bayard lors de la bataille de Marignan en 1515.
La stature impressionnante du roi est mise en évidence par son costume, qui occupe toute la largeur du tableau et dont le peintre a minutieusement décrit les étoffes soyeuses brodées d’or.
À l'époque où fut peint ce portrait de François Ier, celui-ci avait déjà surmonté les difficultés politiques survenues après sa défaite de Pavie et son emprisonnement par Charles Quint.
Ce portrait est un portrait d’apparat, véritable outil de communication, destiné à afficher l'idée de la puissance royale à une période où le roi est fragilisé. Il nous éclaire sur la personnalité du roi. Il le présente sous toutes ses facettes : un homme raffiné, un roi conquérant et sûr de lui qui veut qu’on le craigne et qu’on l’admire. Les accessoires et le costume montre à quel point le roi était attaché aux belles choses.
Dans ce tableau, tout rappelle l'influence des peintres italiens de la Renaissance : l'éclairage subtil, le modelé du visage et des mains, le réalisme des plis du vêtement, l'éclat des bijoux et, bien sûr, le cadrage, inspiré de Fouquet tout autant que de Raphaël ou de Léonard de Vinci.
Clouet s’est donc inspiré d’un portrait du roi Charles VII peint par Fouquet en 1450 - même cadrage du modèle à mi-corps - tête de trois quarts - mains posées à l'avant du tableau
Ce portrait est demeuré dans les collections royales depuis sa commande, passée à Jean Clouet par François Ier. Il est entré ensuite au musée du Louvre.
Dans l’histoire de France, François Ier se distingue particulièrement par sa passion pour les arts. Son nom est associé à l’apparition en France de la Renaissance, un mouvement culturel et artistique originaire d’Italie qui repose principalement sur la redécouverte et l’étude de l’Antiquité gréco-romaine. François Ier invite à sa cour des artistes italiens de premier plan tels que Léonard de Vinci.
Ce portrait du roi par Jean Clouet est, tout comme son sujet, très moderne pour l’époque. En effet, bien que le roi soit richement vêtu à l'italienne, il ne porte pas les attributs de sa fonction royale - ni couronne, ni sceptre.
François Ier est ici coiffé d’un simple béret orné d’une plume d’autruche et de bijoux. En arrière-plan, sur la tapisserie, on peut relever la présence de symboles royaux comme la couronne et la fleur de lys.
Autre nouveauté de l’époque le roi n’est pas représenté de profil. Jean Clouet représente François Ier de face, ou plutôt de trois-quarts, regardant noblement le spectateur. La tête, à peine idéalisée, représentée avec une grande précision, est peinte d'après ce dessin préparatoire de Clouet.
Le roi porte le collier de l’ordre de Saint-Michel, dont il est le grand maître. La main droite du roi serre un gant tandis que la main gauche est posée sur le pommeau de son épée. François 1er nous rappelle ainsi qu’il est un souverain conquérant. Il a été fait chevalier par Bayard lors de la bataille de Marignan en 1515.
La stature impressionnante du roi est mise en évidence par son costume, qui occupe toute la largeur du tableau et dont le peintre a minutieusement décrit les étoffes soyeuses brodées d’or.
À l'époque où fut peint ce portrait de François Ier, celui-ci avait déjà surmonté les difficultés politiques survenues après sa défaite de Pavie et son emprisonnement par Charles Quint.
Ce portrait est un portrait d’apparat, véritable outil de communication, destiné à afficher l'idée de la puissance royale à une période où le roi est fragilisé. Il nous éclaire sur la personnalité du roi. Il le présente sous toutes ses facettes : un homme raffiné, un roi conquérant et sûr de lui qui veut qu’on le craigne et qu’on l’admire. Les accessoires et le costume montre à quel point le roi était attaché aux belles choses.
Dans ce tableau, tout rappelle l'influence des peintres italiens de la Renaissance : l'éclairage subtil, le modelé du visage et des mains, le réalisme des plis du vêtement, l'éclat des bijoux et, bien sûr, le cadrage, inspiré de Fouquet tout autant que de Raphaël ou de Léonard de Vinci.
Clouet s’est donc inspiré d’un portrait du roi Charles VII peint par Fouquet en 1450 - même cadrage du modèle à mi-corps - tête de trois quarts - mains posées à l'avant du tableau
Ce portrait est demeuré dans les collections royales depuis sa commande, passée à Jean Clouet par François Ier. Il est entré ensuite au musée du Louvre.
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