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Le peintre hollandais David Bailly est considéré comme un des maîtres du genre de la nature morte. Cette composition mélange le réel et l’imaginaire, le portrait et la nature morte, le tableau dans le tableau.
À gauche du tableau, un jeune homme assis nous regarde. Il tient d'une main une baguette qui pourrait servir à nous montrer ce qui l'entoure mais qui est aussi l'attribut du peintre. Ce jeune homme, c’est le peintre lui-même. Il s’agit donc d’un autoportrait.
Mais quelque chose n’est pas cohérent. En effet, Lorsque Bailly a peint ce tableau en 1651, il était âgé de … 67 ans ! L'artiste s’est donc représenté dans sa jeunesse.
Mais le cœur du tableau est ce que Bailly, jeune, tient dans ses mains : le portrait d'un homme plus âgé, dans la même position que lui, posé sur une table. Il s’agit d'un second autoportrait du peintre, plus âgé, en fait à l'âge où l'artiste a peint cette œuvre, à 67 ans. Bailly s’est donc représenté deux fois dans son œuvre. C’est un double-autoportrait.
Le thème de ce tableau est donc le temps qui passe. Bailly évoque sa jeunesse mais aussi la vieillesse et donc la mort. Cela explique le nom de ce tableau : on donne le nom de « vanité » à une catégorie particulière de la nature morte qui associe des symboles du temps, de la brièveté de la vie, de la mort, aux objets de l'activité humaine.
Le reste du tableau regorge d’objets : Une bougie éteinte sépare ce portrait de deux autres, celui d'une femme qui nous regarde, posé sur la table, et, derrière lui, celui d'un moine qui le regarde, épinglé au mur auquel la table est adossée.
Posés sur la table, une accumulation d'objets : un verre de vin blanc, des sculptures (un saint Sébastien et une jeune bacchante), des fleurs fanées, un sablier, une flûte, des pièces de monnaie, un verre renversé, un collier de perles, un crâne, des livres, une pipe, une dague...
En haut, à droite, le tableau est fermé par le drapé d'une tenture. Des bulles de savon flottent dans l'air et ramènent le regard vers la reproduction dessinée d'un tableau de Frans Hals, Bouffon jouant du Luth, et une palette, accrochés à un mur d'angle.
Ces nombreux objets sur la table racontent la vie du peintre :
- Le portrait de la jeune femme est certainement celui de la conjointe du peintre décédée.
- La bougie éteinte, les fleurs fanées et le sablier symbolisent la fuite du temps.
- Le crâne, les objets renversés et les bulles de savon expriment la fragilité de la vie.
- Les colliers de perle, les pièces de monnaie et le coffret à bijoux sont des vanités de richesse.
- Les livres et les œuvres d’art symbolisent le savoir de l’artiste.
- Enfin le vin, la flûte représentent le plaisir et les loisirs.
Bailly semble avoir eu une vie bien remplie !
L'œuvre est donc un tableau dans le tableau qui provoque une mise en abîme (le peintre se représente en train de se présenter lui-même) forçant le spectateur à réfléchir sur la fuite du temps et le sens de la vie. Le peintre âgé semble avertir le peintre jeune. Le tableau lui permet de rester éternel...
À gauche du tableau, un jeune homme assis nous regarde. Il tient d'une main une baguette qui pourrait servir à nous montrer ce qui l'entoure mais qui est aussi l'attribut du peintre. Ce jeune homme, c’est le peintre lui-même. Il s’agit donc d’un autoportrait.
Mais quelque chose n’est pas cohérent. En effet, Lorsque Bailly a peint ce tableau en 1651, il était âgé de … 67 ans ! L'artiste s’est donc représenté dans sa jeunesse.
Mais le cœur du tableau est ce que Bailly, jeune, tient dans ses mains : le portrait d'un homme plus âgé, dans la même position que lui, posé sur une table. Il s’agit d'un second autoportrait du peintre, plus âgé, en fait à l'âge où l'artiste a peint cette œuvre, à 67 ans. Bailly s’est donc représenté deux fois dans son œuvre. C’est un double-autoportrait.
Le thème de ce tableau est donc le temps qui passe. Bailly évoque sa jeunesse mais aussi la vieillesse et donc la mort. Cela explique le nom de ce tableau : on donne le nom de « vanité » à une catégorie particulière de la nature morte qui associe des symboles du temps, de la brièveté de la vie, de la mort, aux objets de l'activité humaine.
Le reste du tableau regorge d’objets : Une bougie éteinte sépare ce portrait de deux autres, celui d'une femme qui nous regarde, posé sur la table, et, derrière lui, celui d'un moine qui le regarde, épinglé au mur auquel la table est adossée.
Posés sur la table, une accumulation d'objets : un verre de vin blanc, des sculptures (un saint Sébastien et une jeune bacchante), des fleurs fanées, un sablier, une flûte, des pièces de monnaie, un verre renversé, un collier de perles, un crâne, des livres, une pipe, une dague...
En haut, à droite, le tableau est fermé par le drapé d'une tenture. Des bulles de savon flottent dans l'air et ramènent le regard vers la reproduction dessinée d'un tableau de Frans Hals, Bouffon jouant du Luth, et une palette, accrochés à un mur d'angle.
Ces nombreux objets sur la table racontent la vie du peintre :
- Le portrait de la jeune femme est certainement celui de la conjointe du peintre décédée.
- La bougie éteinte, les fleurs fanées et le sablier symbolisent la fuite du temps.
- Le crâne, les objets renversés et les bulles de savon expriment la fragilité de la vie.
- Les colliers de perle, les pièces de monnaie et le coffret à bijoux sont des vanités de richesse.
- Les livres et les œuvres d’art symbolisent le savoir de l’artiste.
- Enfin le vin, la flûte représentent le plaisir et les loisirs.
Bailly semble avoir eu une vie bien remplie !
L'œuvre est donc un tableau dans le tableau qui provoque une mise en abîme (le peintre se représente en train de se présenter lui-même) forçant le spectateur à réfléchir sur la fuite du temps et le sens de la vie. Le peintre âgé semble avertir le peintre jeune. Le tableau lui permet de rester éternel...
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