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jeudi 22 août 2019

n°299
Cataracte 3 (1967)
Bridget Riley



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kART d'identité

Œuvre : Cataracte 3
Artiste : Bridget Riley 
Année : 1967
Technique : Résine vinylique sur toile
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Op Art
Lieu : Collection du British Council (Londres)


En savoir +
Des vagues ? Des drapeaux flottant au vent à la surface d’une piscine ? Une chaîne de montagnes ? Du sable balayé par le vent dans le désert ? Rien de tout ça !
Bridget Riley ne recherche pas ces ressemblances, il s’agit bien d’une peinture totalement abstraite qui, par définition, ne représente pas des objets que l’on peut voir.

Dessin préparatoire
Avant de créer ses illusions d'optique, l'artiste faisait
beaucoup de croquis pour trouver le bon motif.
D’ailleurs cette peintre anglaise ne s’intéresse pas du tout à ce que nous voyons mais plutôt comment nous voyons, c’est-à-dire à la façon dont nos yeux fonctionnent, autrement dit à l’optique. En effet, comme Vasarely,  Bridget Riley fait partie de ce courant artistique, l’Op Art (Art optique), un style qui s’amuse à mélanger esthétique et illusions d’optique.

Cataracte 3 a été peint en 1967 sur une toile plate mais, en associant des lignes ondulées bleu turquoise et rouge vermillon, l’artiste a créé une illusion d’optique. En observant l'œuvre en grand format, nos yeux croient voir une surface gondolée, en relief. Mieux que ça, en les observant longtemps, les lignes semblent s’animer en diagonale sur l’image. Cet effet s’explique car la toile n’est pas uniforme. En observant bien, il y a une concentration de rouge vers le centre de la toile, qui nous attire.

Cataracte 2,
une toile de la même série
Bridget Riley s’amuse donc à nous faire perdre la tête ! Certains spectateurs ont même la sensation d’avoir mal aux yeux en regardant le tableau. L’artiste en est consciente et s’en amuse avec le titre de l’œuvre, la cataracte,  le nom de cette maladie de l’œil qui se manifeste par une gêne de la lumière et qui entraîne une baisse progressive de la vue.
La peintre réalise d’ailleurs une série de plusieurs œuvres sur le thème de la cataracte. C’est la première fois qu’elle utilise des couleurs dans sa peinture, elle qui était célèbre pour ses illusions d’optique en noir et blanc.

L’année suivante, en 1968, Bridget Riley est devenu la première peintre britannique et la première femme à gagner la Biennale de Venise, le prix international de peinture tant convoité par les peintres contemporains.



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samedi 24 novembre 2018

n°237
Vega-Bi-Arct (1974)
Victor Vasarely



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Œuvre : Vega-Bi-Arct
Artiste : Victor Vasarely 
Année : 1974
Technique : Héliogravure en couleurs sur papier
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Op' Art
Lieu : (Sérigraphie)



En savoir +
Maître du Op'Art, c'est à dire l'art optique, Victor Vasarely nous entraîne dans le monde fascinant de l'art abstrait géométrique. Il crée des œuvres graphiques à la manière d'un mathématicien et d'un musicien, dans l'unique but de faire participer le spectateur, celui-ci devant se déplacer devant l'œuvre afin que l'illusion d'un mouvement se crée.

Dans les années 1960, après avoir composé de nombreuses œuvres de formes noires sur fond blanc, il souhaite élargir son concept avec des productions en couleurs. Il invente un alphabet plastique qui lui permet de composer une infinité d’œuvres. Comme avec les 26 lettres de l'alphabet qui permettent d'écrire une infinité de mots et de phrases, Vasarely découpait des formes dans du papier cartonné de différentes couleurs, qu'il rangeait et classait soigneusement dans son atelier, dans un ordre rigoureux. Son répertoire de formes était comme un vocabulaire lui permettant de créer à l'infini.

Dès 1968, il aborde une nouvelle série d’œuvres qu'il nomme "Vega" en référence à une étoile que l'on peut observer de la Terre. Le principe de cette période Vega repose sur l'illusion de gonflements jouant sur la déformation des lignes ce qui crée des volumes extraordinaires, comme des planètes qui gravitent dans l'espace. Dans Vega-Bi-Arct, les lignes forment quatre boules qui semblent vouloir sortir du tableau, ce qui suggère au spectateur un "effet 3D" alors que la toile est plate. Cet effet de relief s'explique par les lignes mais aussi par les nuances de couleurs, avec plus ou moins de contraste. Les surfaces déformées permettent aussi de jouer avec l'ombre et la lumière.

Pour cette œuvre, Vasarely a également été inspiré par un nouveau type de télescopes spatiaux et d’observatoires spatiaux apparu dans les années 1970. Des télescopes qui permettaient pour la première fois, de photographier des galaxies et des constellations lointaines.

Même si sa façon de concevoir ses œuvres est parfois très complexe, les œuvres de Vasarely n’en demeurent pas moins fascinantes et hypnotiques.


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vendredi 10 avril 2015

n°166
Alom (Rêve) (1966)
Victor Vasarely



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Oeuvre : Alom (Rêve)
Artiste : Victor Vasarely 
Année : 1966
Technique : Collage sur contre-plaqué
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Op' Art
Lieu : Centre Georges Pompidou (Paris)


En savoir +
Vasarely  est un artiste spécialisé dans l'art abstrait géométrique, et notamment des illusions d'optique. Il utilise un nombre minimal de formes et de couleurs. Il est considéré comme le créateur de l'art optique ou Op art (style qui joue sur l'illusion d'optique)

Comme de nombreuses œuvres de l’artiste, Alom s’amuse avec notre oeil qui parcourt le tableau en s’accrochant sur les effets de relief, de creux, de mobilité des éléments. Le jeu entre le carré et le cercle est conçu pour « hypnotiser » le spectateur, qui crée mouvement, profondeur et lumière. Lorsque l’on fixe l’œuvre plusieurs minutes, les éléments semblent bouger, venir vers soi, reculer et créer des effets de lumière. Dans l’art optique, le mouvement est juste virtuel, jamais réel. L’illusion du mouvement et du relief est provoquée par l’agencement des formes et les contrastes de couleurs.





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