Affichage des articles dont le libellé est Modernisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Modernisme. Afficher tous les articles

jeudi 25 juillet 2019

n°271
Oiseau dans l'espace (1923)
Constantin Brâncuși



Cliquez sur l'image pour l'agrandir
kART d'identité

Œuvre : Oiseau dans l'espace
Artiste : Constantin Brâncuși  
Année : 1923
Technique :  Sculpture sur marbre
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : Metropolitan Museum of Art (New York)


En savoir +

Voici une sculpture qui a fait couler beaucoup d’encre ! Oiseau dans l’espace, une sculpture très abstraite du roumain Constantin Brâncuși a été au cœur d’une bataille judiciaire sans précédent en 1927. 

Depuis les années 1920, Brâncuși était fasciné par l’envol des oiseaux. Il démarra une longue série de sculptures, dont celle-ci en marbre fut la première version, représentant le mouvement d’un oiseau en pleine poussée pour prendre son envol. Il s'est concentré sur le mouvement des animaux plutôt que sur leurs attributs physiques. Ainsi, un simple plan ovale oblique remplace les plumes, les ailes, la tête et le bec de l’oiseau tandis que le corps du volatile est considérablement allongé et gonflé.
Oiseau dans l'espace, en bronze, parmi d'autres
oeuvres de Brâncuși.
Possession d'Edward Steichen
La même année, il crée une version de l’œuvre en bronze, qui sera à l’origine du problème. 

En octobre 1926, l’artiste Marcel Duchamp se rendit par bateau aux Etats Unis avec une série de sculptures de Brâncuși, afin qu’elles soient exposées à la Brummer Gallery de New York, puis au Arts Club de Chicago. 
L’oiseau dans l’espace ainsi que 19 autres de ses sculptures arrivèrent dans le port de New York à bord du paquebot Paris. L’artiste profite d’une loi américaine de 1913 qui exonère de droits de douane tout objet ayant le statut d'œuvre d'art. 

Mais ce jour-là, les fonctionnaires de la douane ont refusé de croire que les sculptures étaient des œuvres d’art mais plutôt des objets manufacturés, c’est-à-dire de simples objets fabriqués en usine que l’on achète dans n’importe quelle boutique (comme un vase, une tasse à café ou un crayon…) Les sculptures ont été classées par les douaniers dans la catégorie « Ustensiles de cuisine et fournitures hospitalières » et ont ainsi imposé plus de 4000$ de droits de douane, une fortune à l’époque. 

Marcel Duchamp, le photographe américain Edward Steichen (qui devait prendre possession de l'oeuvre après l'exposition) et Brâncuși lui-même se sont alors indignés et l’affaire a fait la une de la presse américaine. 


La loi américaine de 1922 dit que pour qu'une sculpture soit considérée comme telle, il doit s'agir d'une œuvre d'art originale, sans but pratique, réalisée par un sculpteur professionnel. 
C’est là tout le problème : cette pièce est-elle une œuvre d’art
Si pour certains elle ne semble être rien de plus qu'un objet manufacturé — dont on ignore cependant l'utilité —, pour d'autres il s'agit d'une œuvre d'art dont la beauté est égale à celles exposées dans les musées les plus connus du monde. On fit appel à des spécialistes de l’art afin qu’ils donnent leur avis. L'un d'entre eux aurait dit: "Si c'est de l'art, je suis désormais maçon.


Photographie de Constantin Brâncuși
Pour Constantin Brâncuși, il s’agit bien évidemment d’une œuvre. Personne n'a d’ailleurs soutenu que la pièce ait un but pratique, mais la question de savoir si la sculpture était de l'art était vivement contestée. On reprocha notamment à l’œuvre d’être trop abstraite, considérant qu’une sculpture n'était de l'art que si elle représentait des objets naturels "dans leurs véritables proportions". 

Commence alors un procès qui s’étalera sur plus d’un an, ayant comme objectif de se poser les questions suivantes : « Quels sont les critères pour juger de la notion d'œuvre d'art ? », « À quoi reconnait-on un artiste ? », « Qui est juge en la matière ? » 

Pour se justifier, Brâncuși a dû expliquer le processus de création de son œuvre. Il a notamment insisté sur les finitions artistiques (pour limer et polir l’objet) qui prennent beaucoup de temps, ajoutant que personne d'autre que lui-même n'aurait pu l'exécuter aussi bien. 
Malgré les opinions divergentes les juges se sont finalement prononcés en faveur de l’artiste en disant : « L'objet est beau et son contour est symétrique. Bien que l’associer à un oiseau soit un peu difficile, il est néanmoins agréable à regarder et très ornemental, et nous sommes convaincus qu’il s’agit de la production originale d’un sculpteur professionnel ». 

Ce fut la première décision judiciaire qui accepta qu’une sculpture abstraite puisse être considérée comme une œuvre d’art. Le procès aura permis de redéfinir la notion d’art de façon plus moderne, une nouvelle vision de l’art qui prend en compte les nouvelles pratiques artistiques. 

Quant à Brâncuși, il produira de nombreuses versions de son œuvre jusque dans les années 1940, comprenant sept sculptures en marbre et neuf moulages en bronze. En 2005, un exemplaire de Oiseau dans l'espace est vendu aux enchères pour 27,5 millions de dollars, pas mal pour un "ustensile de cuisine" !


Télécharger et imprimez la fiche repère :

jeudi 2 juillet 2015

n°197
Cascade (Mouvement perpétuel) (1961)
Maurits Cornelis Escher



Cliquez sur l'image pour l'agrandir
kART d'identité

Oeuvre : Cascade (Mouvement perpétuel)
Artiste : Maurits Cornelis Escher 
Année : 1961
Technique : Lithographie
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : inconnu


En savoir +
Dessiner, c'est tricher ! En réalité, ne me faites pas dire que tous les dessinateurs sont des tricheurs, mais enfin... Qui d'entre nous n'a pas dessiné un personnage irréel, une maison inconstructible, un objet irréalisable ? Le dessin permet toutes les fantaisies, et Maurits Cornelis Escher est passé maître en la matière.

Effectivement, M. C. Escher est un artiste qui s'est inspiré des mathématiques pour créer ses œuvres. Il a créé des pavages, et aimait représenter des constructions impossibles.
A chaque fois, au premier coup d'œil, on ne fait qu'admirer la prodigieuse technique de ce dessinateur et du graveur. Ensuite, on doit se poser quelques questions... Cette Cascade par exemple semble impossible !

La roue d'un moulin est actionnée par une chute d'eau. Jusque-là tout est normal. Mais suivons le parcours de l'eau: elle est récupérée par un aqueduc, qui semble s'éloigner, monter, et qui, après quelques virages, la ramène au sommet de la chute, d'où elle retombe !
Nous pouvons dire, et les scientifiques ne me démentiront pas, qu'Escher vient d'inventer le mouvement perpétuel, c'est-à-dire un mouvement infini qui ne nécessite aucune énergie extérieure.

Le tripoutre
dans la réalité
Le tripoutre de
Penrose, impossible
En fait Escher est parti de la "tripoutre" du mathématicien anglais Penrose. Qu'est-ce qu'une tripoutre, me direz-vous ? Eh bien c'est une construction à trois poutres qui forment un triangle. C’est une figure impossible !

Comme le montre l’animation, on obtient une figure qui semble normale à l'œil, mais qu'il est impossible de construire : la tripoutre de Penrose. Si on place une flèche indiquant un sens de circulation
, on remarque la ressemblance avec la cascade d'Escher, les flèches représentant le mouvement de l'eau.  La poutre verticale schématise la tour du dessin. La poutre du bas représente l'aqueduc inférieur, et la troisième l'aqueduc qui revient vers le
premier étage de la tour.

Remarquons qu'Escher possède un certain sens de l'humour puisque cette construction impossible ne semble pas déranger le moins du monde la dame qui étend son linge sur la droite de la gravure.

Cette cascade serait donc impossible à reproduire dans la réalité. Et pourtant, quelqu’un a essayé … et il a réussi, comme le montre cette vidéo. Comment a-t-il fait ? Mieux vaut lui demander…


L'œuvre de M. C. Escher a séduit de nombreux mathématiciens à la communauté desquels il se défendait d'appartenir. Il aimait dire à ses admirateurs : « Tout cela n'est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! ».

Télécharger et imprimez la fiche repère :

dimanche 25 janvier 2015

n°131
Poppy (1927)
Giorgia O'Keeffe



Cliquez sur l'image pour l'agrandir
kART d'identité

Oeuvre :  Poppy
Artiste : Giorgia O'Keeffe 
Année : 1927
Technique : Huile sur toile
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : Museum of Fine Arts (St Pétersbourg, Russie)


En savoir +
Dans les années 1920, Georgia O’Keeffe peint surtout des aquarelles et enseigne l’art dans les plus grandes universités américaines. Un de ses amis d’enfance, Paul Strand, est un photographe célèbre est spécialisé dans les photographies d'objets tellement rapprochés qu'ils se transforment en formes abstraites, sans que l’on puisse deviner de quel objet.

Fascinée par cette idée, O’Keeffe s’inspira du travail de son ami photographe et peint de nombreux tableaux où elle fera exactement la même chose, notamment avec ses fleurs.  Elle peint en quelques années des dizaines de toiles représentant des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs. Souvent, les fleurs sont très rapprochées et ne sont pas entières.

Les fleurs prennent tout l’espace du tableau. Certaines toiles sont immenses. On disait que New York, où vit Giorgia O’Keeffe, n’était pas une ville où il était facile de peindre. Qu’à cela ne tienne ! A partir de 1924 elle peignit de très grandes fleurs et feuilles et végétaux divers, disant que les habitants de cette ville qui couraient à leur travail seraient obligés de les voir!!

La toile que nous avons choisie aujourd’hui est un coquelicot, « Poppy » en anglais. Il existe en tout sept tableaux de l'artiste représentant des coquelicots. Celui-ci est plus « sauvage » que les six autres. D’ailleurs, Alfred Stieglitz, le mari de l’artiste, appelait ce tableau “cette image rouge sauvage »
Oriental poppies 
Red Poppy 
Poppy VI 
Poppy 2
Poppies 

Certains critiques d'art  iront même jusqu’à penser que ce tableau est un autoportrait de Giorgia O’Keeffe. En effet, au début du XXe siècle, les fleurs sont souvent associées aux femmes. Elles sont aussi le symbole de la nature. Il est vrai que les fleurs de Giorgia O’Keeffe sont très belles, délicates et sensuelles. On dirait presque des anémones de mer !

On ne sait donc pas s'il s'agit d'un autoportrait ou non. Mais l'artiste avait des idées très nettes sur les sujets de ses œuvres : " Je sais que je suis incapable de peindre une fleur, dit-elle, je ne sais pas non plus peindre le scintillement du soleil sur le sable par un beau matin d'été, mais j'espère pouvoir à travers la couleur transmettre mon expérience de la fleur ou l'expérience que la fleur rend importante pour moi à un moment donné ".




Télécharger et imprimez la fiche repère :

vendredi 24 octobre 2014

n°074
Portrait de Jeanne Hébuterne (1919)
Amedeo Modigliani



Cliquez sur l'image pour l'agrandir
kART d'identité

Oeuvre : Portrait de Jeanne Hébuterne
Artiste : Amedeo Modigliani  
Année : 1919
Technique : Huile sur toile
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : Collection privée


En savoir +
Voici sans doute la plus belle histoire d’amour du début du XXe siècle, l’histoire de ce peintre Amedeo Modigliani et de son sujet Jeanne Hébuterne.

Modigliani était un peintre italien. Comme beaucoup d’artistes, il s’installa à Montmartre. Il est célèbre pour ses tableaux représentants des femmes nues, mais aussi pour ses portraits. Quand il arrive à Paris en 1906, Modigliani est malade, il est atteint de la tuberculose, une maladie très grave des poumons.
Malgré sa maladie, il eut de nombreuses aventures avec des femmes. En mars 1917, l'époque où il devient célèbre, il rencontre une jeune artiste peintre française,  Jeanne Hébuterne, à La Rotonde,  un célèbre bar d’artistes dans le quartier de Montparnasse.

Jeanne Hébuterne est une jeune parisienne. Elevée par des parents catholiques, elle se lança dans des études d’arts contre l’avis de ces parents.
Les deux artistes tombent follement amoureux. Jeanne est une jeune fille de bonne fille. Aussi, le père de Jeanne, fervent catholique, voit d’un très mauvais œil cette relation avec ce peintre juif qu'il juge dépravé.
Fou d’amour pour Modigliani, et contre l'avis de son père, Jeanne s'installe avec lui au numéro 8 rue de la Grande-Chaumière, à Montparnasse, dans un atelier que leur loue Léopold Zborowski, un célèbre poète et marchand d’art polonais.

A cette époque, Modigliani peint de très nombreux portraits de Jeanne.
Photographie de Jeanne Hébuterne
Ce « portrait de Jeanne Hébuterne » montre bien le style du peintre, à cause de la forme du visage et ses couleurs En effet, la plupart de ses portraits de Modigliani sont composés avec des couleurs chaudes : jaune orange, marron. De plus, ses tableaux sont célèbres à cause de la forme des visages : alors que les yeux et la bouche sont tout petits, le visage et le nez sont au contraire très allongés.

Jeanne Hébuterne était une très belle femme. Les quelques photographies qui nous sont parvenues montrent une jeune femme assez mystérieuse, souvent habillée de noir. Son regard est très dur et froid, comme nous le montre cette photographie. Modigliani, dans ce portrait, a d’ailleurs très bien su reproduire ce regard.
Photographie d'Amedeo Modigliani

Le couple est heureux à Montparnasse. Jeanne tombe enceinte de son premier enfant. Mais le peintre, très malade, va de plus en plus mal. En plus d’être tuberculeux, Modigliani boit beaucoup d’alcool et consomme de nombreuses drogues. Le couple a besoin de changer d’air et part à Nice pendant un an. Jeanne accouche d’une petite fille nommée Giovanna.
En mai 1919, ils retournent à Paris pour s'installer rue de la Grande-Chaumière. Jeanne attend son deuxième enfant. L’état de santé du peintre s’est encore dégradé.
En 1920, les deux artistes décident de se marier et d’élever de beaux enfants. D'ailleurs, Jeanne était enceinte de neuf mois quand ils ont décidé d'officialiser leur relation.

Mais quelques jours plus tard, un de leurs amis peintres Manuel Ortiz de Zárate s’inquiète de ne plus avoir de nouvelles du couple. Il décide alors de leur rendre visite. Lorsqu’il rentre dans l’appartement, Modigliani est allongé sur son lit, avec une fièvre délirante. Il tient la main de Jeanne. Le docteur ne peut que constater son état désespéré. Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920.

La mort du peintre a choqué le monde des artistes parisiens. Tous ses amis ont recueilli de l’argent et ont offert au peintre un enterrement somptueux. Jeanne, en état de choc, et brisée par le chagrin, n’a pas eu la force d’assister aux funérailles. Elle a été reconduite chez ses parents.
Le lendemain matin, Jeanne Hébuterne se jette du cinquième étage. La jeune artiste et le bébé qu’elle portait meurent sur le coup.

Alors que Modigliani est enterré « comme un prince » au cimetière du Père-Lachaise, entouré de nombreux amis, Jeanne est enterrée au cimetière de Bagneux. Elle avait 21 ans sans avoir eu le temps de montrer ses talents d’artiste. Quelques années plus tard, elle sera inhumée à ses côtés. Giovanna, la fille du couple, fut adoptée par sa tante.

Pour finir, voici d'autres portraits de Jeanne Hébuterne peints par Modigliani
       
      
      
        
      
      
          
   
      



Télécharger et imprimez la fiche repère :

samedi 27 septembre 2014

n°047
La Tour Eiffel (1889)
Gustave Eiffel



Cliquez sur l'image pour l'agrandir
kART d'identité

Oeuvre : La Tour Eiffel
Artiste : Gustave Eiffel
Année : 1889
Technique : Tour de fer puddlé
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : Champ de Mars (Paris)


En savoir +
Gustave Eiffel est né en 1832 à Dijon. Il est ingénieur spécialisé dans les constructions métalliques. Gustave Eiffel en a construit dans le monde entier : des ponts, des viaducs, des gares.

Au XIXe siècle, les expositions universelles sont à la mode. En effet, véritable vitrine pour le pays organisateur, c’est l’occasion de montrer aux autres pays une avancée technologique, scientifique et donc économique. Dans ce contexte, à l’occasion du centenaire de la Révolution Française, Jules Ferry organise l’Exposition Universelle de 1889. Très rapidement vient le projet de construire une tour de 300 mètres pour marquer l’évènement et en mettre plein la vue ! Plus de 100 projets de tours sont déposés mais c’est Gustave Eiffel qui remporte le concours.

Il se lance donc dans la construction d’une grande tour qui porte aujourd’hui son nom : la Tour Eiffel. Le chantier commence en janvier 1887. La tour doit être finie en 1889 pour l’Exposition Universelle de Paris.
Pour monter la tour, il faut assembler de nombreuses pièces métalliques un peu comme un mikado géant. La Tour est construite à l’aide de petites grues fixées sur la Tour elle-même.

Les différentes étapes de la construction de la Tour
(Cliquez pour agrandir)
Il a fallu 2 ans, 2 mois et 5 jours pour monter entièrement la tour. Elle est terminée le 31 mars 1889. La Tour Eiffel est une tour de fer puddlé qui s’élève à 325 mètres de haut et pèse 10 000 tonnes. Elle est composée de 18 038 pièces en fer, de 2 500 000 rivets, de 336 projecteurs et de 20 000 ampoules ! Elle est située à l’extrémité du Champ-de-Mars, en bordure de la Seine, à Paris.

D'une hauteur de 312 mètres à l'origine, surélevée par la suite de nombreuses antennes culminant à 325 mètres, la tour Eiffel est restée la tour la plus élevée du monde pendant plus de 40 ans. Utilisée dans le passé pour de nombreuses expériences scientifiques, elle sert aujourd'hui d'émetteur de programmes radiophoniques et télévisés.

Les trois étages de la Tour se visitent grâce à ses ascenseurs et ses escaliers. Il faut monter 1665 marches pour aller jusqu’en haut. On peut y acheter des souvenirs dans des boutiques, aller voir un spectacle et même aller au restaurant!

Tous les jours, des ouvriers la repeignent. Il faut 7 ans et 60 tonnes de peinture pour la repeindre entièrement.

A l’origine, elle devait être démolie une fois l’Exposition passée. D’ailleurs, la construction de la Tour n’a pas été au goût de tout le monde. En effet, à l'époque, de nombreux parisiens ont manifesté leur colère, jugeant cette tour inutile et ridicule. Ils trouvaient la tour affreuse. De célèbres écrivains ont signé le « protestation des artistes » où on pouvait lire de la tour qu’elle était un « squelette de beffroi » (Paul Verlaine) ou un « squelette disgracieux » (Guy de Maupassant) .

Finalement,  l’édifice a été conservé car elle sert d’antenne radio, et sa hauteur permet de faire des études météorologiques.

La « Dame de Fer » comme on la surnomme, symbole de la France et de sa capitale est le troisième site le plus visité du pays avec environ 7 millions de visiteurs chaque année.



Téléchargez et imprimez la fiche repère :