dimanche 25 janvier 2015

n°131
Poppy (1927)
Giorgia O'Keeffe



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kART d'identité

Oeuvre :  Poppy
Artiste : Giorgia O'Keeffe 
Année : 1927
Technique : Huile sur toile
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Modernisme
Lieu : Museum of Fine Arts (St Pétersbourg, Russie)


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Dans les années 1920, Georgia O’Keeffe peint surtout des aquarelles et enseigne l’art dans les plus grandes universités américaines. Un de ses amis d’enfance, Paul Strand, est un photographe célèbre est spécialisé dans les photographies d'objets tellement rapprochés qu'ils se transforment en formes abstraites, sans que l’on puisse deviner de quel objet.

Fascinée par cette idée, O’Keeffe s’inspira du travail de son ami photographe et peint de nombreux tableaux où elle fera exactement la même chose, notamment avec ses fleurs.  Elle peint en quelques années des dizaines de toiles représentant des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs. Souvent, les fleurs sont très rapprochées et ne sont pas entières.

Les fleurs prennent tout l’espace du tableau. Certaines toiles sont immenses. On disait que New York, où vit Giorgia O’Keeffe, n’était pas une ville où il était facile de peindre. Qu’à cela ne tienne ! A partir de 1924 elle peignit de très grandes fleurs et feuilles et végétaux divers, disant que les habitants de cette ville qui couraient à leur travail seraient obligés de les voir!!

La toile que nous avons choisie aujourd’hui est un coquelicot, « Poppy » en anglais. Il existe en tout sept tableaux de l'artiste représentant des coquelicots. Celui-ci est plus « sauvage » que les six autres. D’ailleurs, Alfred Stieglitz, le mari de l’artiste, appelait ce tableau “cette image rouge sauvage »
Oriental poppies 
Red Poppy 
Poppy VI 
Poppy 2
Poppies 

Certains critiques d'art  iront même jusqu’à penser que ce tableau est un autoportrait de Giorgia O’Keeffe. En effet, au début du XXe siècle, les fleurs sont souvent associées aux femmes. Elles sont aussi le symbole de la nature. Il est vrai que les fleurs de Giorgia O’Keeffe sont très belles, délicates et sensuelles. On dirait presque des anémones de mer !

On ne sait donc pas s'il s'agit d'un autoportrait ou non. Mais l'artiste avait des idées très nettes sur les sujets de ses œuvres : " Je sais que je suis incapable de peindre une fleur, dit-elle, je ne sais pas non plus peindre le scintillement du soleil sur le sable par un beau matin d'été, mais j'espère pouvoir à travers la couleur transmettre mon expérience de la fleur ou l'expérience que la fleur rend importante pour moi à un moment donné ".




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