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On associe souvent l’artiste français Yves Klein avec une couleur : le bleu. En effet, la plupart de ses œuvres se concentrent sur cette couleur. Son travail de peintre explore les possibilités du monochromes : ces toiles peintes d’une seule couleur.
Cette couleur bleu outremer qui deviendra la spécialité de Klein a été mise au point avec le marchand de peinture Edouard Adam qui a la particularité de garder l’éclat du pigment pur en poudre.
A partir de ce bleu à la fois profond et lumineux, il va créer, durant sa courte carrière artistique (il meurt subitement en 1962), de nombreuses œuvres d'art poétiques et tout à fait novatrices, autour des thématiques du vide, de l'invisible et de l'infini: sculptures et tableaux réalisés avec des éponges, tableaux réalisés avec du feu, lâchés de ballons, présentation d'une galerie vide...
En 1958, lors d'une soirée privé, Yves Klein fait un monochrome d'un genre nouveau: une femme nue étale la peinture bleue sur la feuille posé au sol avec son propre corps. Elle se sert de son corps comme d’un pinceau géant.
Cette idée amusante donnera naissance aux anthropométries.
Les anthropométries d'Yves Klein consistent donc à appliquer l'empreinte d'un corps sur le support (papier ou toile).
Après quelques essais dans son atelier, Yves Klein organise une soirée ou des anthropométries seront réalisées en direct devant un public et suivie d'un débat.
Cette performance (réalisation d'une œuvre d'art devant un public), à lieu en 1960 dans une galerie parisienne et sera intitulée Anthropométries de l'époque bleue. Un orchestre y joue une pièce musicale d'Yves Klein, la symphonie monoton-silence (20 minutes d'un son continu suivie de 20 minutes de silence).
L’œuvre Anthropométries de l'époque bleue propose une nouvelle manière de faire de l'Art, comme un spectacle, devant un public qui peut réagir en direct.
Yves Klein décide de donner une plus grande place au modèle, qui habituellement pose pour le peintre. Ici non seulement le modèle est montré au public mais surtout c'est lui qui peint le tableau, par son empreinte. Yves Klein ne fait que donner des instructions, comme un chef d'orchestre.
Le tableau est le résultat de la performance et joue avec l'idée de figuratif (qui représente quelque chose) et d'abstrait (qui ne représente rien). Yves Klein se demande pourquoi l'art doit représenter fidèlement le réel ? A quoi sert-il de peindre un lit si on ne peut pas dormir dedans ? Une femme si on ne peut pas la serrer dans ses bras ?
Au premier regard, on ne voit dans les anthropométries d'Yves Klein que des tâches, mais pour lui elles sont plus réelles (ou réalistes) que des peintures figuratives car ce sont des empreintes de vraies femmes et cela les représente donc telles qu'elles sont "vraiment".
Cette couleur bleu outremer qui deviendra la spécialité de Klein a été mise au point avec le marchand de peinture Edouard Adam qui a la particularité de garder l’éclat du pigment pur en poudre.
A partir de ce bleu à la fois profond et lumineux, il va créer, durant sa courte carrière artistique (il meurt subitement en 1962), de nombreuses œuvres d'art poétiques et tout à fait novatrices, autour des thématiques du vide, de l'invisible et de l'infini: sculptures et tableaux réalisés avec des éponges, tableaux réalisés avec du feu, lâchés de ballons, présentation d'une galerie vide...
En 1958, lors d'une soirée privé, Yves Klein fait un monochrome d'un genre nouveau: une femme nue étale la peinture bleue sur la feuille posé au sol avec son propre corps. Elle se sert de son corps comme d’un pinceau géant.
Cette idée amusante donnera naissance aux anthropométries.
Les anthropométries d'Yves Klein consistent donc à appliquer l'empreinte d'un corps sur le support (papier ou toile).
Après quelques essais dans son atelier, Yves Klein organise une soirée ou des anthropométries seront réalisées en direct devant un public et suivie d'un débat.
Cette performance (réalisation d'une œuvre d'art devant un public), à lieu en 1960 dans une galerie parisienne et sera intitulée Anthropométries de l'époque bleue. Un orchestre y joue une pièce musicale d'Yves Klein, la symphonie monoton-silence (20 minutes d'un son continu suivie de 20 minutes de silence).
L’œuvre Anthropométries de l'époque bleue propose une nouvelle manière de faire de l'Art, comme un spectacle, devant un public qui peut réagir en direct.
Yves Klein décide de donner une plus grande place au modèle, qui habituellement pose pour le peintre. Ici non seulement le modèle est montré au public mais surtout c'est lui qui peint le tableau, par son empreinte. Yves Klein ne fait que donner des instructions, comme un chef d'orchestre.
Le tableau est le résultat de la performance et joue avec l'idée de figuratif (qui représente quelque chose) et d'abstrait (qui ne représente rien). Yves Klein se demande pourquoi l'art doit représenter fidèlement le réel ? A quoi sert-il de peindre un lit si on ne peut pas dormir dedans ? Une femme si on ne peut pas la serrer dans ses bras ?
Au premier regard, on ne voit dans les anthropométries d'Yves Klein que des tâches, mais pour lui elles sont plus réelles (ou réalistes) que des peintures figuratives car ce sont des empreintes de vraies femmes et cela les représente donc telles qu'elles sont "vraiment".
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