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Lorsqu’on évoque le Moyen Âge, on parle surtout de ses guerres interminables et de sa violence. C’était une société dure, brutale et conquérante dans laquelle les femmes faisaient partie du butin du guerrier. Pourtant cette idée du Moyen Âge est un peu fausse. En effet, dès le XIIe siècle se développe une nouvelle manière de voir les choses : l’amour courtois.
Il s’agit de décrire la façon dont un gentilhomme doit se comporter en présence d’une femme de qualité. A l’époque on appelait l’amour courtois fin ’Amor, c'est-à-dire l’amour parfait. C'est Guillaume VI d'Aquitaine qui en fut l'un des précurseurs en composant les premiers poèmes lyriques évoquant son amour des femmes. Pour la première fois dans la société médiévale, réputée rude et guerrière, les femmes ne sont pas des rançons, des butins. Il ne faut pas les "prendre" mais au contraire se donner à elles, et les aimer.
Les récits de l’amour courtois vont se diffuser de châteaux forts en châteaux forts et donnent lieu à des illustrations figuratives que l’on retrouve sur des coffres, des petits objets précieux et surtout sur des tapisseries. Cette vision de l'amour assez poétique va enchanter la noblesse jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Cette tapisserie, « l’Offrande du cœur » est un bon exemple de ce qu'est l'amour courtois. Mesurant près de 2 mètres 50, elle fut réalisée vers 1400 sous le règne du roi Charles VI, un roi connu pour son amour pour la poésie et des valeurs chevaleresque.
On sait peu de choses sur l’origine de cette tapisserie, encore moins sur l’artiste qui l’a réalisée. Les tapisseries étaient très utilisées pour décorer les intérieurs seigneuriaux, séparer les espaces et conserver la chaleur. On n'hésitait pas à les déplacer, les couper, les froncer et on les emportait dans ses bagages : c'est pourquoi peu d'entre elles nous sont parvenues en bon état. Cette œuvre est une pièce assez rare.
Dans l'Offrande du cœur, on peut voir une dame, richement habillée, entourée de son chien et d’animaux de la forêt. Elle porte un faucon sur sa main gantée, signe de son appartenance à la noblesse. En face d’elle, l’homme est lui aussi habillé de façon très élégante. Ses jambes puissantes montrent qu'il est chevalier.
Mais l'homme ne tient pas d'armes dans ses mains. A la place, il tient un cœur, le sien, qu'il tend à la dame de ses pensées, signe de sa fidélité pour elle. Selon les principes de l’amour courtois, l’homme doit être au service de sa dame, se montrer en permanence à l’affût de ses désirs, et surtout lui rester fidèle.
Qui a dit que le Moyen Âge n’était pas romantique ?
Il s’agit de décrire la façon dont un gentilhomme doit se comporter en présence d’une femme de qualité. A l’époque on appelait l’amour courtois fin ’Amor, c'est-à-dire l’amour parfait. C'est Guillaume VI d'Aquitaine qui en fut l'un des précurseurs en composant les premiers poèmes lyriques évoquant son amour des femmes. Pour la première fois dans la société médiévale, réputée rude et guerrière, les femmes ne sont pas des rançons, des butins. Il ne faut pas les "prendre" mais au contraire se donner à elles, et les aimer.
Les récits de l’amour courtois vont se diffuser de châteaux forts en châteaux forts et donnent lieu à des illustrations figuratives que l’on retrouve sur des coffres, des petits objets précieux et surtout sur des tapisseries. Cette vision de l'amour assez poétique va enchanter la noblesse jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Cette tapisserie, « l’Offrande du cœur » est un bon exemple de ce qu'est l'amour courtois. Mesurant près de 2 mètres 50, elle fut réalisée vers 1400 sous le règne du roi Charles VI, un roi connu pour son amour pour la poésie et des valeurs chevaleresque.
On sait peu de choses sur l’origine de cette tapisserie, encore moins sur l’artiste qui l’a réalisée. Les tapisseries étaient très utilisées pour décorer les intérieurs seigneuriaux, séparer les espaces et conserver la chaleur. On n'hésitait pas à les déplacer, les couper, les froncer et on les emportait dans ses bagages : c'est pourquoi peu d'entre elles nous sont parvenues en bon état. Cette œuvre est une pièce assez rare.
Dans l'Offrande du cœur, on peut voir une dame, richement habillée, entourée de son chien et d’animaux de la forêt. Elle porte un faucon sur sa main gantée, signe de son appartenance à la noblesse. En face d’elle, l’homme est lui aussi habillé de façon très élégante. Ses jambes puissantes montrent qu'il est chevalier.
Mais l'homme ne tient pas d'armes dans ses mains. A la place, il tient un cœur, le sien, qu'il tend à la dame de ses pensées, signe de sa fidélité pour elle. Selon les principes de l’amour courtois, l’homme doit être au service de sa dame, se montrer en permanence à l’affût de ses désirs, et surtout lui rester fidèle.
Qui a dit que le Moyen Âge n’était pas romantique ?
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