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dimanche 3 mai 2015

n°176
Madame en robe jaune (1899)
Max Kurzweil



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Oeuvre : Madame en robe jaune
Artiste : Max Kurzweil  
Année : 1899
Technique : Huile sur toile
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Sécession viennoise
Lieu : Musée de Vienne (Autriche)


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Son nom ne vous dit peut être rien. Pourtant Max Kurzweil laisse derrière lui quelques toiles remarquables comme cette « Femme en robe jaune ». Ce peintre autrichien décide à l’âge de 25 ans de quitter son pays et arrive à Paris où il expose ces premières oeuvres à l’Académie Julian, une école prestigieuse de peinture et de sculpture, réputée pour le talent des artistes qui la compose.

Dès 1894, il repart à Vienne, en Autriche, fasciné par les peintres impressionnistes français dont il s’inspirera dans ses futurs tableaux. Il admirait les peintres français de rue, qui s’exerce à la peinture « sur le motif », c’est à dire, en plein air. C’est pour lui la meilleure manière d’utiliser la lumière et de faire ressortir les couleurs.

L’année suivante, il épouse Martha Guyot, une française qu’il rencontre à Concarneau, en Bretagne. Plus tard ils ont passé leurs étés en Bretagne et leurs hivers à Vienne
En 1896, il fonde avec son ami, le célèbre Gustav Klimt la Sécession viennoise. Ce qui au départ n’était qu’une sorte d’association d’artistes autrichiens deviendra un mouvement artistique à part entière, un courant autrichien d’Art nouveau un peu provocateur pour l’époque. Les sécessionnistes viennois ont peint ce qu’on ne devait pas peindre : les frôlements, les enlacements, les baisers, les douceurs, les violences.

C’est dans le cadre d’une exposition des sécessionnistes que Kurzweil expose ce tableau, Woman in a Yellow Dress, que l’on traduit de différentes manières en français : « Femme en robe jaune », « Dame en jaune » ou « Madame dans une  robe jaune ».
Le tableau représente Martha Guyot la femme du peintre. Ces bras sont allongés sur le dossier d’un grand sofa qui est recouvert d'un tissu à motifs verts qui fait ressortir le jaune vif de sa robe. La femme contemple le spectateur  dans une pose alanguie et détendue.

Kurzweil réalisera d’autres portraits de sa femme sur ce canapé jusqu’en 1902. Mais le couple bat de l’aile et s’éloigne. En 1916, rongé par les problèmes familiaux, Kurzweil se suicide avec sa maîtresse Helene Heger.







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