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lundi 1 septembre 2014

n°021
Sans titre 1983 (Multicolored characters) (1983)
Keith Haring



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kART d'identité

Oeuvre : Sans titre 1983 "Multicolored characters"
Artiste : Keith Haring 
Année : 1983
Technique : Acrylique sur bâche vinyle
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Art urbain
Lieu : Collection privée



En savoir +
Qui ne connaît pas les petits bonshommes de Keith Haring ?
En 10 ans, cet artiste new yorkais est passé d’illustre inconnu au succès international.

Haring s’adonnait au street art, c'est-à-dire à l’art de rue. Son style est très reconnaissable : des bonhommes très simples, formes, lignes et symboles de toutes les couleurs. Il peint sur tout : des toiles, des bâches, sur des voitures, des murs , dans des stations de métro, sur des panneaux publicitaires…

De son vivant, Keith Haring a longtemps été critiqué sur son art que l’on jugeait trop simple. A ses débuts, les galeries d’art refusaient d’exposer ses œuvres. Il se défendait en disant qu’en peignant simplement, et qu’en exposant ses œuvres dans la rue (et non pas dans des musées ou dans des galeries), il voulait rendre l’art accessible à tout le monde.

Ses dessins sont vite devenus très populaires. Au point qu’au bout d’un moment, ce sont les villes elles-mêmes qui lui demandèrent de venir décorer leurs murs.
Très rapidement,  les passants s’habituaient à voir ses œuvres un peu partout dans les villes, sous la forme de graffitis par exemple. Ces œuvres eurent un tel succès que Keith Haring eut même l’idée d’ouvrir une boutique de produits dérivés à l’effigie de ses petits personnages.

Loin d’être de simples dessins, les œuvres de Keith Haring comportent surtout des messages qu’il adressait aux gens. L'artiste a multiplié les engagements tout au long de sa vie : très jeune, il était animé par une envie de transformer le monde. En utilisant délibérément la rue et les espaces publics pour s’adresser au plus grand nombre, il n’a cessé de lutter contre le racisme, toutes sortes d’injustice et de violence, la destruction de l’environnement, l’homophobie et l’épidémie du sida .

Cette toile, par exemple, bien qu’elle n’est pas de titre (comme beaucoup de ses œuvres), évoque l’idée que nous pouvons vivre tous ensemble, heureux et que nous sommes tous égaux qu’elle que soit notre couleur de peau. Les personnages dansent tous ensemble, en paix. Il n’y a pas d’homme banc, ni d’homme noir mais des hommes de toutes les couleurs.



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