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dimanche 27 octobre 2019

n°311
Le cube orange (2005)
Dominique Jakob et Brendan MacFarlane



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Œuvre : Le cube orange
Artiste : Dominique Jakob  et Brendan MacFarlane 
Année : 2005
Technique : Bâtiment de cinq étages
Epoque : Contemporaine
Mouvement : Art contemporain
Lieu : Quai Rambaud, Lyon (France)

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En 1995, la ville de Lyon souhaite faire de la presqu’île de la Confluence, un lieu urbain, animé et dynamique. Le maire de l’époque, Raymond Barre souhaite transformer cet ancien site portuaire, pour en faire une vraie zone d’activités commerciales et culturelles, constituée de bâtiments modernes et écologiques. C’est dans ce contexte que le cube orange est né.

Le Cube orange a été imaginé et conçu par l’agence d’architecture parisienne Jakob + MacFarlane fondée par Dominique Jakob et Brandan MacFarlane.
Leurs objectifs étaient de créer un bâtiment contemporain, baigné de lumière mais qui garde l’esprit industriel de la presqu’île. Pour imaginer leurs bâtiments souvent complexes, ils utilisent des logiciels d’architecture 3D.

Le concept du duo d’architecte est pharaonique : un bâtiment de cinq étages en forme de cube, d’une surface de 6300 m² accolé à côté des anciennes halles des Salins du Midi, un long bâtiment caractérisé par trois arcs de sa structure.
La couleur orange minium est choisie pour rappeler  la peinture au plomb rouge, une couleur industrielle souvent utilisé dans les zones portuaires.

Construire un simple cube n’est pas un projet à la hauteur du talent des deux architectes. Aussi, ce qui fait la particularité de ce cube est un immense trou horizontal en forme de cône, creusé dans le volume: un moyen ingénieux de faire rentrer l’air et surtout la lumière jusqu’au cœur de cet épais bâtiment (il mesure près de 30 mètres de côté).
Ainsi, quel que soit le niveau où l’on se trouve, chacun peut bénéficier de la lumière et de la magnifique vue donnant sur la rivière. De plus, chaque étage donne accès à des balcons et des terrasses.

Ce trou est ce qu’on appelle en architecture une « perturbation », c’est-à-dire une irrégularité de l’espace. Il y en a en fait trois : le fameux cône est la perturbation la plus visible. Une deuxième perturbation est située à l’angle de la façade constitue l’entrée principale du bâtiment. La dernière perturbation est située au niveau du toit pour encore plus de lumière.

La façade du bâtiment est habillée d’un treillis orange en aluminium qui ressemble à un filet de pêche, un nouvel  hommage au passé portuaire de la presqu’île. Ce treillis est comme la « peau » du bâtiment. Il est  composé de petits trous de différentes tailles qui rappellent les trous perturbations du bâtiment.

Comme tous les projets innovants et contemporains, le cube réalisé avec budget de 11 millions d’euros à beaucoup fait réagir. Depuis son inauguration en 2011, il est autant adoré que détesté. En tout cas on ne peut pas l’ignorer !

En plus d’être esthétique, le bâtiment ainsi que tous les nouveaux édifices du quartier de la Confluence ont été conçus pour être les plus écologiques possibles. Aujourd’hui, le quartier Confluence est certifié HQE (haute qualité environnementale) et labellisé WWF (World Wide Fund) pour la protection de l’environnement. Il a également reçu le prix « formes urbaines et densité » du palmarès des écoquartiers en 2009.



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